L'Histoire-géographie au lycée Saint-Exupéry de Brazzaville

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Les sentiers de la gloire (12 novembre)

 

 

             

   
   

Ciné-club Histoire pour toutes les  classes de 3ème, 1ère et de Tale  mercredi  12 novembre à 15h en salle de permanence

   
   

Programme : La Première Guerre mondiale : l'expérience combattante dans une guerre totale

 

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Les extraits ci-dessous correspondent aux critiques parues dans la presse à la première présentation du film avant son retrait de l'affiche, puis lors de sa véritable sortie en France en 1975)

L’Express
« Mon but en faisant ce film était de faire un film anti-guerre (...). Je dois avouer une certaine surprise devant la sévérité dont on fait preuve dans votre pays à l’égard du film. Je n’ai que le respect le plus profond pour la France de toutes les façons imaginables, et pourtant, je ne peux être d’accord avec la suppression totale d’un film pour des raisons politiques. Je ne connais pas une autre grande puissance occidentale qui, à l’heure actuelle, empêcherait la sortie d’un film de ce côté-ci du rideau de fer pour des considérations politiques. L’érotisme et la brutalité sont les seuls problèmes de censure dont on entende parler, et cela peut toujours s’arranger avec des coupures de-ci delà. Peut-être que ma conception de la liberté politique est un peu naïve, mais je pense qu’elle doit inclure une expression absolument libre des arts ».
« Avec ses grands morceaux de cinéma – travellings à l’infini dans les tranchées, cour martiale dans un château baroque – le film est superbe. Il n’a perdu ni sa force d’impact ni son ironie ».Gilles Jacob, 24/03/1975

Le Figaro
« Il faut être aveugle pour ne pas voir que ce film outré, d’un sentimentalisme facile, bien plus qu’un film contre la guerre (et qui n’est pas contre la guerre ?!), est un film contre la France. Et contre son armée. Si j’en crois bon nombre de mes confrères, il vient à son heure ! »Michel Mohrt, 29/03/1975

France Soir
« Le remarquable dans ce film, c’est qu’il réussit à défendre une thèse, à être un film à message, tout en restant un spectacle passionnant de bout en bout. Stanley Kubrick présente ses personnages, raconte son anecdote, montre les combats avec une précision, une éloquence, une intelligence parfaites. Ce film contre la guerre est un grand film de guerre, un grand film tout court ».

L’Humanité
« Stanley Kubrick n’a pas trente ans. Son film, en dehors même des situations exposées plus haut, est un véritable coup de poing qu’on reçoit en pleine figure. Jamais artiste n’eut autant d’audace, cinématographiquement parlant. Son film est traité en images-choc, mi-tragédie humaine, mi-actualités reconstituées ».Jacques Deltour, 19/03/1958

Le Monde
« Film terrible, mis en scène avec une précision d’horlogerie, qui pourtant pas une seconde ne hausse le ton, ne force la note. Des fantoches, oui, mais ni plus ni moins que vous et moi ».Louis Marcorelles, 28/03/1975

Le Nouvel Observateur
« Le réalisme de la reconstitution historique n’intéresse pas Kubrick. L’armée française n’intervient qu’à titre d’exemple. N’importe quelle autre armée aurait fait l’affaire. C’est l’armée en soi que Kubrick dénonce. C’est de la machine militaire qu’il entend démonter les rouages. Son film n’est pas antifrançais, il est antimilitariste. Il attaque l’énorme entreprise de déshumanisation que compose l’armée, dont la guerre, et par conséquent la mort, sont le métier ».Jean-Louis Bory, 29/03/1975

Le Point
« Le sujet des Sentiers de la gloire explique le long purgatoire auquel il fut condamné. Cette évocation violente des fusillés pour l’exemple pendant la guerre de 14 est à la fois pamphlet et tragédie ».[S.N.], 24/03/1975

Télérama
« Kubrick fait preuve d’une grande maîtrise et d’une grande rigueur : son étude de la destruction de l’individu, un thème qui lui est cher, est soutenue par une construction sans failles et une écriture cinématographique parfaitement contrôlée. C’est un film froid, lucide, austère, malgré le lyrisme de certaines scènes ».
Jean-Luc Douin, 29/03/1975

 

Le travail sur le film

cinemasentiers1ere.doc



16/11/2014
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