L'Histoire-géographie au lycée Saint-Exupéry de Brazzaville

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L'accompagnement personnalisé

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10/09/2020
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Le parcours citoyen

    

 

 

 

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16/12/2017
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Les idéologies totalitaires en acte et en image: 2ème partie

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Le nazisme en acte et en image.

Le cinéma nazi : L’esthétisation de la violence

Samedi 10 février. 2018. IFC.15H

Ne nous leurrons pas le cinéma de fiction nazi   fut d’abord un cinéma de divertissement, une usine à rêves cherchant à produire des bénéfices et rencontrant un vif succès populaire.

Du « Hitlerjunge Quex » au « Péril juif » certains films mettent cependant en exergue les ressorts et les mécanismes du nazisme : culte de la personnalité, embrigadement et asservissement de la jeunesse, stigmatisation de l’ennemi (juif), prélude à son anéantissement. Les grands personnages de films historiques, au contenu politique moins explicite, se veulent la préfiguration du führer-messie.

Ce sont surtout les deux documentaires de Leni Riefenstahl qui révèlent la nature profonde de ce régime fondé sur une politique de l’affect : des rassemblements océaniques de Nuremberg aux J.O de Berlin ces films, mises en scène de mises en scène, exaltent l’union mystique du Völksgemeinschaft avec son chef dans le cadre d’un Reich se voulant millénaire.

C’est bien sûr cette esthétisation de la politique qui est cœur de la liturgie nazie : tout l’art politique des nazis (Hitler, Goebbels et Speer) a été de transformer leur idéologie raciste et pangermaniste en religion politique productrice d’illusions,  occultant la dimension réelle de ce système fondé sur la terreur.

La tentative de des démocraties occidentales de tourner en dérision ce spectacle de masse paraîtra bien dérisoire. (Figuéréo Ch)

 

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16/12/2017
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Les idéologies totalitaires en acte et en image: 1ère partie

Les révolutions russes : 100 ans déjà !

Cinéma et propagande soviétique : Eisenstein réécrit l’histoire

Samedi 11 novembre 2017. IFC. 15H

 

Le stalinisme est d’abord une entreprise de confiscation et d’abolition de la mémoire : jamais autant on n’avait privé les Russes de leur passé et imposer des souvenirs fabriqués (« même le passé est imprévisible ! » disaient les soviétiques) : les photos détourées et retouchées en sont le parfait exemple.

Le cinéma et, d’abord celui d’Eisenstein, est au service de cette réécriture de l’Histoire : les Grands Hommes sont  une préfiguration de Staline, la nation russe est exaltée dans le cadre de la Grande guerre patriotique (« Alexandre Nevski » ou « Ivan le terrible » dont l’Opritchnina incarne les forces progressistes : Staline élimine la vieille garde avec le NKVD et son chef Beria comme Ivan élimine les Boyards) et les révolutions sont célébrées, celle de 1905 avec le « Cuirassé Potemkine » et celle de 1917 avec « Octobre »

Ce dernier film a été critiqué et a eu un accueil mitigé. Il apparait comme un entrelacs de symboles jugés difficilement interprétables pour le prolétariat peu habitué à ce « montage trop intellectuel »

L’ultime scène est une  apothéose mais ce combat épique est une pure invention, une tentative pour donner à la Russie sa propre prise de la Bastille et de faire de la révolution bolchévique un mythe fondateur du XXème s.

En réalité selon Trotski  «  l’acte final de notre révolution paraît trop bref, trop sec, trop manouvrier. Où est l’insurrection ? On ne trouve qu’une série de petites opérations, calculées et préparées à l’avance. Il n’y a pas d’action de la part des masses. Pas d’épisode dramatique les mettant en scène. Il n’y a rien dans ces moments historiques que l’imagination a coutume d’associer à l’idée d’insurrection »

De structure différente cette fois-ci la conférence s’appuiera sur de larges extraits des films d’Eisenstein.(Figuéréo Ch)

 

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16/12/2017
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Civilisations mystérieuses, civilisations disparues.

2ème  partie

Le secret des cités mayas

Apocalypto

Mel Gibson. 2006

 IFC

14 Octobre 2017

 

A  la vision romantique  d’une civilisation maya pacifique relayée par les artistes et voyageurs au XVIIIème siècle puis par les savants et photographes au siècle suivant la deuxième moitié du XXème  s. apportera de cinglants démentis ; les peintures de Bonampak, le déchiffrement des glyphes révèlent des cités belliqueuses pratiquant des sacrifices humains et dont les rois garantissent, par une série de rites (dont l’automutilation) le bon fonctionnement de l’ordre cosmique.

On se perd en conjectures sur l’effondrement des cités mayas des Basses- Terres à la fin du premier millénaire : dépenses somptuaires d’une politique édilitaire ruineuse,  compétition permanente entre  rois,  guerres perpétuelles entre cités rivales, surpopulation, catastrophes naturelles se sont sans doute mêlées. Le coup mortel des conquistadors aura raison des cités  du Yucatan au XVIème s.

La perception d’un temps cyclique révélée par les calendriers, les prédictions présentes dans les 3 codex ont également  nourri l’imagination sur une illusoire croyance en la fin du monde.

Ce sont ces sources d’interrogations qui nourrissent le film de Mel Gibson, à l’historicité contestée (malgré la présence du maya yucatèque) et dont la  violence terrible  est au service d’une mise en scène spectaculaire.(Figuéréo Ch.)

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04/10/2017
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